Dans un contexte de turbulences pour l’industrie automobile, Renault se démarque par des résultats en hausse et des perspectives prometteuses pour 2024.
Cet article explore si, face à la concurrence et aux défis du secteur, l’action Renault représente un investissement attractif. Basé sur des analyses de médias professionnels et réputés, il rassemble des points de vue clés pour mieux comprendre les forces et les faiblesses du constructeur français.
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Renault : hausse de revenus au T3 2024
Renault a surpris le marché en affichant des résultats financiers positifs pour le troisième trimestre 2024, en dépit d’un contexte difficile pour le secteur automobile européen.
Le constructeur français a enregistré un chiffre d’affaires de 10,7 Mds€, soit une hausse de 1,8% sur 1 an et de 5% en excluant les effets de change. Cette performance dépasse largement les attentes des analystes, tels que Stifel, qui anticipait des revenus en baisse à 10 Mds€.
Renault a également confirmé ses objectifs annuels, en visant une marge opérationnelle d’au moins 7,5% et un flux de trésorerie disponible de 2,5 Mds€ pour sa division automobile.
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L’activité de Renault a bénéficié de la performance de Mobilize Financial Services (+21,6%) et d’un « mix produit » favorable, lié aux ventes de modèles plus coûteux comme le Scénic électrique.
Cependant, la baisse des immatriculations de 5,6% et la faible contribution des hausses de prix montrent une demande en retrait dans un marché en contraction.
Certains analystes, tels qu’Oddo BHF, voient en Renault un cas exceptionnel parmi ses pairs européens touchés par des avertissements sur résultats, mais soulignent également le défi de maintenir cette trajectoire positive.
Renault est résilient face à la crise automobile
Renault a connu une progression boursière notable (+5,88% à 42,71 €) grâce à des résultats supérieurs aux attentes au T3 2024. Le chiffre d’affaires a été de 10,7 Mds€, en hausse de 1,8% sur 1 an malgré un recul de 0,5% pour sa division automobile (9,3 Mds€) impactée par des devises défavorables.
Cette performance marque une résilience face aux turbulences du marché européen, où les immatriculations globales ont chuté de 6,1%. De son côté Renault a conservé une part de marché de 9,8% et vu des ventes en hausse dans des marchés clés tels que l’Italie (+11,9%) et l’Espagne (+11,4%).
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L’entreprise reste optimiste, confirmant ses objectifs annuels de marge opérationnelle d’au moins 7,5% et de cash-flow libre de 2,5 Mds€. Renault mise sur le lancement de 7 nouveaux modèles (dont la R5 électrique et le nouveau Dacia Duster) pour stimuler les ventes électriques dès le T4.
Cependant, la faible part de véhicules électriques (7,6% des ventes) souligne le retard du groupe dans ce segment stratégique. Une tendance que la firme espère inverser rapidement pour rester compétitive dans la transition énergétique du secteur.
Renault, le « bon élève » de l’industrie automobile européenne
Sous la direction de Luca de Meo, Renault continue de redresser sa situation financière, 4 ans après le lancement de sa stratégie « Renaulution ».
Grâce à une offensive produits marquée par le lancement de 10 modèles en 2024, dont le Scénic électrique, le Rafale et le Captur restylé, le constructeur voit ses ventes s’améliorer sur plusieurs segments stratégiques.
Selon Thierry Piéton, directeur financier de Renault, ces nouveaux modèles représentent déjà 18 % du chiffre d’affaires trimestriel, confirmant un bon accueil par le public.
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Renault mise sur une double stratégie thermique et électrique. La part de marché en électrique reste faible (7,6 %), mais l’arrivée de nouveaux modèles tels que la R5 et l’Alpine A290 pourrait renforcer cette position.
Pourtant, le report de la Twingo électrique à 2026 inquiète certains analystes, qui redoutent un retard face à la concurrence, comme la Citroën e-C3 de Stellantis.
Côté financier, la division Mobilize Financial Service, en hausse de 21 %, contribue également au succès du groupe. Renault a d’ailleurs confirmé sa prévision de marge opérationnelle supérieure à 7,5 % pour 2024. Il s’agit d’une nette avance sur son rival Stellantis qui projette une marge réduite à 5-7 %.
L’industrie automobile : défis structurels et demande incertaine
En 2024, le secteur automobile mondial entre dans une phase critique, marquée par des perspectives de croissance modeste (+2 à 3%) et des pressions économiques croissantes. La hausse des taux d’intérêt et des conditions de crédit plus strictes limiteraient la capacité d’achat des ménages, en particulier pour les véhicules neufs.
Ces contraintes devraient conduire de nombreux acheteurs aux États-Unis et en Europe à repousser leurs acquisitions. Pourtant l’engouement persiste pour les véhicules électriques (VE) qui ont progressé de 32% en 2023, selon une analyse de Coface.
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Les constructeurs asiatiques dominent ce marché grâce à une forte présence dans le segment électrique, où la Chine s’impose en tant que leader avec 6 M de VE vendus en 2023. Les constructeurs chinois, aidés par d’importantes subventions publiques, ont profité de l’isolement de la Russie pour étendre leurs exportations.
Cependant, la rentabilité de ces entreprises reste faible, sauf pour BYD, en raison d’une concurrence intense et de la guerre des prix.
Aux États-Unis, la croissance du secteur automobile devrait se stabiliser (+2,5% en ventes) grâce au soutien des « camions légers », représentant 80% des ventes de véhicules neufs.
En Europe, la croissance des ventes devrait être faible (1-2%), principalement grâce aux VE qui représenteront 15% des immatriculations en 2024.
Les obstacles liés aux approvisionnements en batteries et matières premières critiques (comme le lithium) continuent de menacer l’autonomie industrielle en Europe et aux États-Unis. Portant des investissements massifs sont en cours pour relocaliser ces chaînes de valeur d’ici 2030.
Résumé des Sentiments sur l’Action Renault 🚗📈
- 📊 Résultats financiers solides : Renault affiche des revenus en hausse et une marge opérationnelle prometteuse, renforçant la confiance des analystes.
- 🚀 Offensive produit réussie : Nouveaux modèles (R5, Scénic électrique, Rafale) bien accueillis par le marché, permettant à Renault de se démarquer de ses concurrents européens.
- ⚡ Transition électrique en cours : Lancement de véhicules électriques renforcé en 2024, mais dépendance encore importante aux modèles thermiques.
- 🌍 Contexte global incertain : Risques liés aux hausses de taux, aux tensions géopolitiques, et à la demande mondiale en ralentissement qui pourraient impacter les ventes.
- 💼 Division financière Mobilize : Croissance de +21% pour Mobilize Financial Services, soutenant la rentabilité du groupe dans un environnement difficile.
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