Faut-il acheter l’action Kering ? En nous basant sur des analyses approfondies de médias financiers professionnels et renommés, nous présentons les arguments en faveur et en défaveur de cet investissement.
Entre les révisions à la baisse des objectifs de cours par Goldman Sachs et Oddo BHF, et l’incertitude liée aux tensions commerciales avec la Chine, l’action Kering est sous pression. Toutefois, certains experts voient un potentiel de redressement, notamment avec Gucci.
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Goldman Sachs abaisse l’action Kering à « vendre »
Goldman Sachs a abaissé sa recommandation sur l’action Kering à « vendre », évoquant une visibilité limitée sur les résultats futurs du groupe de luxe. Selon les analystes, le redressement de Gucci, marque phare de Kering, reste difficile, malgré les initiatives mises en place.
Ils notent que le chiffre d’affaires de Gucci ne montre pas encore de signes de stabilisation. Dans leur prévision, le résultat opérationnel pour 2025 serait inférieur de 11% au consensus Visible Alpha.
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Les perspectives à court terme sont également affectées par les incertitudes macroéconomiques, notamment en Chine, où les récentes mesures de relance ne devraient pas stimuler rapidement la demande de produits de luxe. Préférant des entreprises comme LVMH et Richemont, Goldman Sachs souligne que celles-ci bénéficient de meilleures économies d’échelle.
Depuis le début de l’année, l’action Kering a chuté de 35%, même si un léger rebond a suivi l’annonce des mesures en Chine. Kering publiera ses résultats du troisième trimestre le 23 octobre.
Oddo BHF abaisse son objectif de cours pour Kering
Oddo BHF a révisé à la baisse son objectif de cours pour Kering, passant de 309 € à 250 €, tout en maintenant une recommandation « neutre« .
Selon l’analyste, la situation de Kering en Asie se complique, avec des performances décevantes pour Gucci et Saint Laurent. Le groupe a signalé que le début du troisième trimestre a montré des résultats encore plus faibles que ceux du deuxième trimestre, avec des ventes en baisse de 19% pour Gucci et de 11% pour l’ensemble du groupe.
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Oddo BHF prévoit une baisse du chiffre d’affaires du groupe de 13% au troisième trimestre, avec une légère amélioration attendue au quatrième trimestre. Pour 2025, la croissance de Kering est revue à la baisse, de 6,2% à 3,5%, avec une prévision de seulement 1% pour Gucci.
De plus, les marges d’EBIT du groupe sont également révisées à la baisse, avec une marge prévue de 16% en 2025, contre 19,5% auparavant.
Kering pourrait-il rattraper son retard sur LVMH et Hermès ?
Kering accuse un retard significatif en Bourse face à LVMH et Hermès, mais certains analystes estiment qu’un redressement de Gucci pourrait changer la donne.
James D. Touati, surnommé « Le Loup de Zurich », voit un fort potentiel pour l’action, notamment grâce à l’analyse technique et aux récentes acquisitions stratégiques du groupe, telles que Valentino et Creed. Touati note que l’action Kering se négocie actuellement avec une décote importante par rapport à ses concurrents du luxe, et 25% en dessous du juste prix estimé par les analystes, qui fixent un objectif de cours moyen entre 300 et 320 €.
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Cependant, UBS souligne que Gucci continue de perdre en popularité, notamment chez les jeunes consommateurs, et que la demande en Chine reste faible. Les récentes initiatives de Pékin et les nouvelles collections de Sabato de Sarno pourraient néanmoins améliorer la situation à moyen terme.
Le redressement de Gucci, qui représente 70% des bénéfices de Kering, sera un facteur clé dans l’évolution future du titre.
L’action Kering, sous pression en Chine
Les actions des grandes marques de luxe, dont Kering, ont récemment chuté en Bourse, avec une baisse de 4,45% pour Kering. Ce recul est lié aux tensions commerciales croissantes entre l’Union européenne et la Chine, notamment après l’annonce de mesures protectionnistes chinoises visant les spiritueux européens.
Les investisseurs craignent que le secteur du luxe devienne la prochaine cible des représailles chinoises, ce qui accentue la volatilité des marchés.
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Toutefois, certains analystes, comme Jacques Roizen du Digital Luxury Group, estiment que la Chine a peu d’intérêt à cibler ce secteur, vital pour son économie. Le luxe représente une importante source de revenus, et des mesures protectionnistes pourraient pousser les consommateurs chinois à faire leurs achats à l’étranger, un scénario que Pékin veut éviter.
Les analystes suggèrent que le secteur pourrait être épargné, mais l’incertitude géopolitique continue de peser sur le marché, laissant l’avenir incertain pour Kering et ses concurrents.
Résumé des Sentiments sur l’Action Kering
- 📉 Recommandation de vente par Goldman Sachs en raison d’une faible visibilité sur les résultats et des difficultés persistantes chez Gucci (Lire l’analyse complète).
- 📉 Objectif de cours abaissé par Oddo BHF, avec des perspectives négatives pour Gucci et Saint Laurent dans les prochains trimestres (Lire l’analyse complète).
- 📈 Potentiel de rattrapage selon certains experts en cas de redressement de Gucci et de valorisation actuelle jugée attractive (Lire l’analyse complète).
- ⚠️ Impact des tensions commerciales entre la Chine et l’Europe, source d’incertitude pour Kering et le secteur du luxe en général (Lire l’analyse complète).
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