L’action Air France-KLM face aux analystes : acheter, conserver ou vendre ?

Le titre Air France-KLM suscite de nombreuses interrogations après une période de forte volatilité et des résultats trimestriels contrastés.

Cet article propose une synthèse de plusieurs analyses récentes issues de médias professionnels et réputés, afin d’évaluer les arguments en faveur ou en défaveur d’un investissement dans cette action.

Notre objectif : aider le lecteur à mieux cerner les enjeux autour de cette valeur, sans prétendre y répondre de manière définitive. Chaque résumé d’analyse contient un lien vers l’article original, permettant d’explorer en détail les points soulevés par les experts.

Alors, faut-il acheter l’action Air France-KLM ? Voici les éléments à considérer.

Air France-KLM limite ses pertes en rehaussant le confort

La performance d’Air France-KLM au 1er trimestre 2024 semble avoir dépassé certaines attentes, malgré un contexte économique incertain. Le chiffre d’affaires a progressé de 7,7 % en glissement annuel pour atteindre 6,9 Mds €.

Ce résultat est le conséquence de la croissance des capacités (+4 %) et à la hausse des recettes unitaires (+3 %), dopées par la forte demande en cabine premium et la baisse des prix du carburant.

Consultez l’original sur Morningstar pour une analyse les résultats complète.

Le groupe a réduit sa perte d’exploitation ajustée à -328 M€, en amélioration de 161 M€, tout en générant un cash flow libre de 800 M€, ayant permis une réduction notable de la dette nette.

Morningstar maintient sa juste valeur à 10,40 € et accorde 4 étoiles à l’action, bien qu’elle n’identifie aucun avantage concurrentiel durable (“moat”) et classe l’incertitude comme élevée.

Les arguments en faveur d’un achat pourraient inclure la montée en gamme des offres, le désendettement rapide et la diversification du réseau.

En revanche, les risques liés aux coûts de maintenance, aux tensions commerciales et à un possible ralentissement du trafic transatlantique demeurent des éléments à surveiller selon l’analyse.

Le consensus des analystes de ZoneBourse sur Zalando SE

D’après les données fournies par ZoneBourse, l’action Zalando SE bénéficie d’un consensus plutôt favorable. Sur les 27 analystes couvrant la valeur, 14 recommandent d’acheter, 7 d’accumuler, 4 de conserver, 1 de réduire et 1 de vendre.

L’objectif de cours moyen est de 39,11 €, soit un potentiel de hausse de près de 30 % par rapport au dernier cours de clôture à 30,10 €.

Certains analystes vont plus loin, avec un objectif haut à 50 €, ce qui représenterait une progression de plus de 66 %.

À l’inverse, l’objectif bas se situe à 23 €, soit une baisse potentielle de 24 %. Ces écarts reflètent l’incertitude du marché, mais aussi la possibilité d’un fort rebond en cas d’amélioration des fondamentaux ou du climat sectoriel.

Ce consensus moyen, classé en zone « achat« , souligne un optimisme prudent vis-à-vis de la capacité de redressement du groupe dans les mois à venir.

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Air France-KLM : des analystes partagés malgré un rebond opérationnel

Air France-KLM a récemment vu sa recommandation relevée par Deutsche Bank, qui passe de « vendre » à « conserver », avec un nouvel objectif de cours fixé à 8,50 €. Cette décision intervient après une chute de 38 % du cours de l’action depuis son pic de 12,1 € début mars.

Investing.com livre davantage de détaille sur cette révision ici.

Le faible ratio P/E actuel de 4,14, bien inférieur à la moyenne sectorielle, pourrait suggérer une valorisation attractive. Les revenus d’Amérique du Nord ont progressé de 10 % au T1, mais Deutsche Bank anticipe un ralentissement, avec une baisse estimée de 8 % sur les 12 prochains mois.

Les perspectives pour mai et juin indiquent des coefficients de remplissage en baisse, mais compensés par de meilleurs rendements.

L’acquisition proposée d’Air Europa pour 300 M€ reflète une stratégie d’expansion, mais elle comporte aussi des risques liés à la reprise de dettes. Les avis d’analystes restent partagés : Redburn-Atlantic recommande d’acheter, tandis qu’UBS abaisse sa note à « neutre », citant des incertitudes liées aux Jeux olympiques et à la gestion opérationnelle.

La question demeure : faut-il acheter cette action ? Les professionnels divergent, laissant les investisseurs s’interroger.

Air France-KLM (AFLYY) : une dynamique de rebond, mais à quel prix ?

Selon Zacks Investment Research, l’action Air France-KLM (symbole AFLYY sur les marchés américains) figure parmi les titres identifiés comme présentant un fort potentiel de « momentum à prix attractif ».

Le titre a progressé de 15,5 % sur les 4 dernières semaines et de 8,6 % sur les 12 dernières, tout en maintenant une valorisation jugée basse avec un ratio cours/ventes de seulement 0,07.

Yahoo Finance présente l’analyse complète à consulter en cliquant ici.

Avec un score Momentum de B et un classement Zacks Rank #2 (Buy), Air France-KLM semble capter un intérêt croissant chez les investisseurs à la recherche de valeurs dynamiques mais encore raisonnablement valorisées. Sa volatilité élevée (bêta de 1,74) signale toutefois un risque accentué dans les deux sens du marché.

Les partisans de l’achat pourraient y voir un bon point d’entrée, porté par la révision haussière des bénéfices et une valorisation encore modeste. Toutefois, la stratégie momentum, par définition, repose sur une poursuite de la tendance haussière — qui peut rapidement s’essouffler si les résultats futurs ne suivent pas.

Ainsi, certains analystes évoquent un potentiel à court terme, mais soulignent aussi les dangers d’un retournement brutal en cas de décalage entre attentes et fondamentaux.

Sentiments des Analystes sur l’Action Air France-KLM

Optimisme modéré 📈 : Des résultats trimestriels meilleurs que prévu et une stratégie premium renforcent la confiance sur le redressement opérationnel à court terme.

Valorisation attractive 💰 : Un ratio cours/ventes très bas et un P/E réduit suscitent l’intérêt d’investisseurs à la recherche de valeurs sous-évaluées.

Volatilité élevée ⚠️ : La forte sensibilité au marché (bêta 1,74) traduit une exposition accrue aux mouvements économiques et géopolitiques.

Incertitudes persistantes 🌫️ : La demande transatlantique incertaine, les coûts de maintenance et les tensions commerciales freinent les perspectives à moyen terme.

Analystes partagés 🤔 : Le consensus reste divisé entre recommandations d’achat, de vente ou de conservation, reflétant un profil risque/rendement encore ambigu.