EDF a récemment publié ses résultats annuels pour 2024, révélant des performances contrastées entre bénéfices records et pression sur les prix de l’électricité. Alors que la production nucléaire et hydraulique a fortement augmenté, la baisse des prix du marché a pesé sur le chiffre d’affaires et l’Ebitda.
Dans ce contexte, faut-il acheter l’action EDF ?
Cet article s’appuie sur des analyses issues de médias professionnels et renommés pour explorer les atouts et les risques liés à cette valeur. Nous vous invitons à consulter les articles en cliquant sur les liens pour lire les analyses complètes des experts.
EDF : résultats en baisse et production en hausse
EDF a dévoilé des résultats en baisse pour 2024, malgré une forte progression de sa production nucléaire et hydraulique. L’électricien français a vu son chiffre d’affaires reculer de 15,7% en données organiques, à 118,7 Mds€, et son Ebitda chuter à 36,5 Mds€, contre 39,9 Mds€ en 2023.
Son résultat net courant s’est établi à 15,2 Mds€, en retrait par rapport aux 18,5 Mds€ de l’année précédente.
L’analyse complète à lire sur CercleFinance détaille les facteurs derrière cette baisse, notamment la chute des prix de marché.
EDF prévoit un Ebitda encore en recul en 2025, dans un contexte de prix bas. Par ailleurs, sa production nucléaire devrait se stabiliser entre 350 et 370 TWh par an d’ici 2027, bien en deçà des 520 TWh de 2024.
L’endettement pourrait aussi devenir un point d’attention, avec un ratio dette/Ebitda attendu sous 4x en 2027, contre 2,7x en 2024. Cependant, le groupe poursuit son plan « Ambitions 2035 » pour renforcer la transition énergétique.
Faut-il acheter l’action EDF ? La baisse des résultats et la pression sur les prix posent question, mais la stratégie long terme pourrait séduire certains investisseurs.
EDF : la baisse des prix de l’électricité pèse sur les résultats
EDF a publié des résultats en recul pour 2024, avec un chiffre d’affaires en baisse de 15% à 118,7 Mds€, un Ebitda en repli de 8,5% à 36,5 Mds€ et un résultat net courant en chute de 17% à 15,2 Mds€.
Selon son PDG, Luc Rémont, la tendance devrait se poursuivre en 2025, la baisse des prix de l’électricité impactant directement la rentabilité du groupe.
L’article détaillé à lire sur Boursorama revient sur ces chiffres et les perspectives d’EDF.
En revanche, le résultat net part du groupe a progressé de 14% à 11,4 Mds€, notamment grâce à une dépréciation moins importante du projet Hinkley Point C. EDF a toutefois dû inscrire une charge de 900 M€ sur son projet éolien Atlantic Shores aux États-Unis, suite aux nouvelles orientations politiques américaines.
L’endettement financier net d’EDF est resté stable à 54,3 Mds€, tandis que les investissements ont augmenté à 22,4 Mds€, notamment pour le développement des réacteurs EPR2. Faut-il acheter EDF ?
La pression sur les prix complique les perspectives, mais les projets nucléaires pourraient offrir une vision long terme plus favorable.
EDF : un acteur clé de la transition énergétique
EDF a produit 520,3 TWh d’électricité en 2024, dont 78% issus du nucléaire, 9% de l’hydraulique et 6% d’autres énergies renouvelables. Le groupe a consacré 22,4 Mds€ à ses investissements, avec près de 94% alignés sur son objectif de neutralité carbone.
Le rapport détaillé à lire sur le site officiel d’EDF présente sa stratégie et ses chiffres clés.
Parmi ces investissements, 6,3 Mds€ ont été alloués au développement du nouveau nucléaire, incluant les projets Hinkley Point C, Flamanville 3 et les futurs EPR2.
La maintenance du parc nucléaire a mobilisé 5,4 Mds€, tandis que 2,7 Mds€ ont été investis dans les renouvelables.
EDF met en avant son rôle dans la transition énergétique, avec une production bas carbone de 490 TWh. Toutefois, le poids du nucléaire dans son mix et l’augmentation des investissements interrogent sur les risques financiers à long terme.
Faut-il acheter EDF ? Son engagement vers la neutralité carbone est un atout, mais la dépendance au nucléaire et la pression sur les prix pourraient peser sur sa rentabilité.
EDF : bénéfice record en 2024 et défis en 2025
EDF a annoncé un bénéfice record de 11,4 Mds€ en 2024, porté par une hausse de 11% de sa production électrique, atteignant 520 TWh. Cette performance a permis à l’État, unique actionnaire, de percevoir un dividende de 2 Mds€ pour la première fois en plus de 10 ans.
Cet article à lire sur Bourse Direct revient en détail sur cette année clé pour l’électricien français.
Cependant, la baisse des prix de l’électricité a pesé sur les revenus du groupe, avec un chiffre d’affaires en recul de 15,7% à 118,7 Mds€ et un Ebitda en baisse de 8,5% à 36,5 Mds€. EDF reste également confronté à une dette de 54,3 Mds€.
L’année 2025 s’annonce stratégique, avec la montée en puissance de l’EPR de Flamanville et des discussions avec l’État sur le financement des 6 nouveaux réacteurs EPR2, dont le coût est estimé à moins de 100 Mds€.
En parallèle, EDF doit gérer les difficultés de son projet Hinkley Point C et l’impact des décisions américaines sur l’éolien offshore.
Faut-il acheter EDF ? Son redressement nucléaire et ses ambitions sont prometteurs, mais les incertitudes financières restent un facteur clé à surveiller.
Résumé des Sentiments sur l’Action EDF
- 📈 Bénéfice record : EDF affiche un profit historique de 11,4 Mds€ en 2024, porté par la hausse de sa production.
- ⚡ Redressement du nucléaire : La production atteint 520 TWh, dont 78% issus du nucléaire, marquant une nette amélioration après 2022.
- 📉 Impact de la baisse des prix : Le chiffre d’affaires chute de 15,7% et l’Ebitda recule de 8,5%, pesant sur la rentabilité.
- 🏗️ Projets ambitieux : EDF investit dans les EPR2 et poursuit la montée en puissance de Flamanville 3.
- 💰 Dividende pour l’État : Premier versement depuis plus de 10 ans, signe de la solidité financière retrouvée.
- 📊 Endettement élevé : La dette atteint 54,3 Mds€, un enjeu clé pour l’avenir.
- 🌍 Transition énergétique : 94% des investissements sont alignés avec l’objectif net zéro.
- 🇺🇸 Défi aux États-Unis : Dépréciation de 900 M€ sur le projet éolien Atlantic Shores après un revirement politique.
Nous ne donnons AUCUN CONSEIL D’INVESTISSEMENT !
Nos rédacteurs spécialisés en finance interagissent avec l’Intelligence Artificielle pour rechercher, traduire et rédiger les meilleurs contenus sur l’évolution des cours boursiers. Un contrôle humain rigoureux garantit l’exactitude des informations. Consultez notre page À Propos pour plus de détails sur notre méthode de travail. Si vous avec des questions sur nos sources d’informations, contactez-nous.